Tout comme dans l’univers des caméras classiques, il existe désormais un choix déconcertant de marques, modèles, fonctionnalités et prix de pièges photographiques ou caméras de surveillance, ce qui rend le choix difficile. Ce guide des fonctions des pièges photographiques, rédigé par le très expérimenté Dr Stephen Ellwood de chez Wildlife Savvy Ltd, a pour objectif de vous assister, pour y voir plus clair. Il existe énormément d’autres sources d'informations, qui ne sont pas forcément toujours d’une grande aide, Stephen va au plus simple tout en vous expliquant un peu de jargon - visible en italiques gras - ce qui peut être utile lors de recherches Internet.
COMMENT FONCTIONNENT LES PIEGES PHOTOGRAPHIQUES
Une description sommaire de la manière dont fonctionnent les pièges photographiques constitue une source d’informations pratique pour mieux comprendre leurs différentes fonctionnalités. Un peu comme une télévision en veille, les caméras de surveillance sont conçus pour rester dans un état de sommeil électronique quasi-complet. Le détecteur de mouvement est la partie de la caméra qui reste complètement éveillé. Pour la plupart des caméras, il s'agit d'un détecteur à infrarouge passif (PIR), pratiquement identique à celui des alarmes de sécurité. Lorsque le PIR détecte un mouvement, il « réveille » le reste de la caméra et déclenche une suite rapide d’actions : détection des niveaux de lumière et activation du flash au besoin, réalisation de la mise au point, détermination de la vitesse d'obturation, prise d’une ou de plusieurs photos ou vidéos par le capteur d'images, stockage des photos / vidéos sur une carte SD (Numérique sécurisée ou « Secure Digital » en anglais), puis retour en mode veille de la caméra. La portée de ce que la caméra peut voir (champ de vision) et photographier dépend largement de la combinaison entre l’objectif, le type de capteur d'image recevant la lumière de l'objectif, le niveau d'éclairage (lumière naturelle ou flash) et la vitesse de déclenchement (temps entre la détection d’un mouvement et la prise d’une image). Il est important de noter qu’à l’heure actuelle la plupart des caméras nature prennent des images / vidéos en couleur pendant la journée et en noir et blanc pendant la nuit et ce, grâce à un flash infrarouge (IR) - par opposition au flash à lumière blanche d'une caméra classique. Les paramètres nécessaires pour ajuster la caméra, lesquels sont mentionnés dans les fonctionnalités ci-dessous, sont préprogrammés par l'utilisateur sur la caméra elle-même et ce, via un écran et une interface utilisateur. Les paramètres peuvent donc être modifiés s’il le faut. Certaines caméras ont même un écran intégré sur lequel il est possible d’y visionner directement les images.
FONCTIONNALITÉS CLÉS D’UN PIEGE PHOTOGRAPHIQUE
Il convient de prendre en compte dix fonctionnalités clefs :
- La capacité à détecter les animaux
- La vitesse de déclenchement (temps entre la détection d’un mouvement et la prise d’image)
- Temps de récupération (temps entre la prise d’une photo / vidéo et le moment où la caméra est de nouveau prête)
- L’objectif
- Le(s) flash / éclairages
- La qualité de l’image / vidéo
- Les paramètres image / vidéo et leurs effets
- La carte mémoire (SD)
- L’alimentation
- Les autres options
1) CAPACITÉ À DÉTECTER LES ANIMAUX
Bien que certaines caméras puissent être connectées à des dispositifs de détection de mouvements externes, la plupart utilisent des PIR. Les PIR détectent les variations moyennes du paysage thermique se trouvant devant la caméra et non pas des sources de chaleur spécifiques, telles que détectées par un imageur thermique. Ces changements de température se produisent dès que quelque chose qui bouge possède une température différente de son arrière-plan. Ainsi, les PIR sont aussi sensibles aux objets froids se déplaçant devant des arrière-plans chauds qu’aux objets chauds se déplaçant devant des arrière-plans plus froids, (les animaux) - situation inverse mais qui revient au même. Un gros animal qui bouge au loin est susceptible d'être détecté de la même façon et aussi facilement qu'un petit animal en mouvement devant la caméra, à condition que les deux présentent le même changement de température par rapport à l’arrière-plan. Si un très gros animal se trouve très proche d'un PIR mais reste immobile, il ne sera pas détecté. Il en découle donc que plus le mouvement est rapide, et donc plus le taux de variation de température est important, et plus le PIR est susceptible de déclencher la caméra. La sensibilité d'un PIR à détecter des changements subtils de température dépendra de la marque et du modèle de la caméra utilisée, que seuls des essais permettent de déterminer. Heureusement, trouver des tests indépendants sur internet est chose aisée. Certaines caméras utilisent jusqu'à trois PIR pointant dans des directions différentes et conçus pour devancer les animaux se déplaçant vers le champ de vision de la caméra. Il faut donc contre évaluer le risque d'images sans animaux par rapport à la valeur d'anticipation, souvent un seul PIR de bonne qualité sera largement suffisant.
2) VITESSE DE DÉCLENCHEMENT (TEMPS ENTRE LA DÉTECTION D’UN MOUVEMENT ET LA PRISE D’IMAGE)
Une fois un animal détecté, la vitesse de déclenchement détermine si un animal est encore devant la caméra lorsque l’image est prise ! Il s’agit exclusivement d’une caractéristique propre à la marque et au modèle de la caméra, qui peut être aussi rapide que 0,1 seconde ou aussi lente que 1+ seconde et peut donc faire la différence entre un animal bougeant rapidement et photographié ou un animal manqué. Véritable argument de vente, la vitesse de déclenchement est généralement indiquée par les fabricants sur leur site Internet. Il est probable que la vitesse de déclenchement soit plus lente lors d’un enregistrement vidéo, puisqu’il faut plus de temps à la caméra pour « réveiller » les systèmes d'enregistrement vidéo que ceux utilisés pour les images fixes. Par conséquent, si vous souhaitez filmer des animaux se déplaçant rapidement, vous devez choisir une caméra, qui dans ses paramètres vidéo, possède une vitesse de déclenchement rapide. Nous recommandons d'opter pour une vitesse de déclenchement rapide sur les images fixes, vous manquerez beaucoup moins d’animaux avec cette fonctionnalité.
3) TEMPS DE RÉCUPÉRATION (TEMPS ENTRE LA PRISE D’UNE PHOTO / VIDÉO ET LE MOMENT OÙ LA CAMÉRA EST DE NOUVEAU PRÊTE)
L'avantage d’une vitesse de déclenchement rapide perd de son intérêt si la caméra doit passer la minute suivante à rassembler l'énergie nécessaire pour la prochaine tentative. Les meilleurs pièges photographiques n'ont aucun temps de récupération et continuent de prendre plusieurs photos d'affilée, mais cette fonctionnalité est souvent négligée. Imaginez le cas où une harde de cerfs marche devant une caméra mais vous obtenez seulement une photo de l'animal de tête parce qu’un temps de récupération lent signifie que le reste du troupeau est passé avant que la caméra ne soit prête à prendre une autre photo. Cette difficulté peut être partiellement résolue avec les paramètres vidéo mais, comme vous l'aurez deviné, un temps de récupération lent sur des images fixes signifie souvent un temps de récupération encore plus long pour une vidéo.
4) L’OBJECTIF
La plupart des pièges photos sont généralement livrées avec un objectif à distance focale (et donc champ de vision) fixe. Ce qui comprend une mise au point fixe d’un point proche. Le choix d'un objectif grand angle est idéal pour capturer de nombreux éléments sur l'image, mais chaque sujet risque alors d'apparaître plus petit. Un angle de vision étroit, objectif à zoom (focale variable), peut lui manquer beaucoup de détails. Certains fabricants proposent pour une marque et un modèle donnés un choix d'objectifs montés en usine ; Bushnell fabrique ainsi la caméra Nature-View avec des objectifs que l'utilisateur peut modifier, lesquels sont spécialement conçus pour obtenir une mise au point très rapprochée d’un point proche - idéal pour photographier des oiseaux sur des mangeoires. Ici aussi, il est possible de trouver des informations concernant les objectifs sur les sites internet des fabricants.
5) FLASH / ÉCLAIRAGES
Les unités de flash / d’éclairage des pièges photographiques sont installées en usine et comme les cas dans lesquels une caméra peut être utilisée dépendent largement du type de flash / d’éclairage, le choix du modèle est critique. Nous nous référerons au flash et à l'éclairage comme une seule et même chose, car ils représentent la même unité - ainsi pour la prise d’une image fixe, les lumières clignotent instantanément, tandis que pour une vidéo, elles éclairent plus longuement. Il existe trois types de flash, 1) à lumière blanche - tout comme une caméra classique utilisée pour prendre des photos / vidéos couleur dans l'obscurité, 2) à infrarouge à faible lueur et 3) à infrarouge sans lueur (alias flash noir ou flash occulte). Le flash infrarouge produit des images en noir et blanc et n'est normalement utilisé que pendant la nuit. La lumière infrarouge se trouve à la limite et juste au-delà du spectre optique visible. Les flashs infrarouges sont donc beaucoup moins susceptibles de déranger des animaux nocturnes timides qu'un flash de lumière blanche. Les flashs standards à faible lueur utilisent un ensemble de LED émettant des infrarouges d’une longueur d'onde d'environ 850 nm. La plupart des caméras sont moins sensibles aux infrarouges 850 nm qu'elles ne le sont à la lumière blanche, tout en pouvant continuer de générer une image de bonne qualité avec cet éclairage. L'inconvénient de l'infrarouge de 850 nm est qu’une faible lueur rouge visible à l'œil humain existe toujours, et à en juger par l'expérience, également visible par les animaux. Cependant, vu que les nouvelles caméras sont encore plus sensibles aux infrarouges, il est devenu possible d'utiliser un ensemble de LED émettant de la lumière plus loin dans le spectre infrarouge, à environ 940 nm. Sous cet éclairage les images / vidéos peuvent apparaître plus « granuleuses » et la portée du flash est réduite, mais la lueur visible est extrêmement amoindrie et seulement vraiment visible à l'œil humain, en regardant directement dans le flash. En plus de ne pas déranger vos sujets vidéo, le flash infrarouge s’avère également utile à la sécurité des caméras. Comme les positions des caméras ne sont pas rendues visibles en pleine nuit par des flashs de lumière vive, les chances que les caméras soient volées sont donc à priori moindres.
6) QUALITÉ DE L’IMAGE / VIDÉO
Nous avons déjà mentionné comment le type de flash peut affecter la qualité de l'image, mais la caractéristique la plus primordiale est la résolution du capteur d'image utilisée. La résolution est indiquée en Mégapixels (MP) et correspond tout simplement au nombre de pixels enregistrés dans une image numérique. Un mégapixel équivaut à un million de pixels. Plus de mégapixels signifie une meilleure qualité de l'image, mais avec l'inconvénient qu'un nombre élevé de mégapixels entraînera une utilisation plus rapide de la mémoire de votre caméra (de la carte SD). La plupart des pièges photographiques aujourd’hui disponibles sont d’au moins 5 MP. Mais méfiez-vous des valeurs « interpolées », car celles-ci correspondent à des capteurs d'image de résolution inférieure où le processeur de la caméra a évalué à quoi ressemblerait une image d’une résolution plus élevée - une image interpolée de 12 MP ne sera pas aussi bonne qu'une image 12 MP.
7) LES PARAMÈTRES IMAGE / VIDÉO ET LEURS EFFETS
Images fixes ou vidéos Le choix entre une caméra avec images fixes ou à la fois images fixes et vidéos semble évident. Étant donné que cette dernière combinaison est maintenant proposée pour la majorité des caméras, et à un prix raisonnable, il est selon nous logique d’opter pour celle-ci. Cependant, il faut prendre en considération le fait que certaines des caméras nature les plus robustes, fiables et économes en énergie (voir 9. ci-dessous) et, surtout, possédant des vitesses de déclenchement parmi les plus rapides du marché, ne rendent que des images fixes. En plus de cela, prenez également en compte que pour une vidéo, le flash est nécessaire afin d’assurer l’éclairage pendant toute la durée de celle-ci (la nuit), et qu’une vidéo entraîne une forte utilisation de la mémoire. Par conséquent, il se peut que l’option vidéo soit également impossible pour des déploiements de longue durée. Images fixes uniques, rafales d’images ou vidéo Pour développer par rapport à cette comparaison directe entre une image fixe et une vidéo, prenez en compte que la plupart des caméras permettent désormais de prendre une séquence d'images fixes (disons jusqu'à 10), sans presque aucun temps de récupération, et certaines proposent même une « quasi-vidéo » à un rythme d’environ deux images distinctes par seconde. Il est donc probable que ces « rafales d'images fixes » capturent une grande partie de l'action d'une vidéo, mais avec une alimentation de batterie et une surcharge de stockage de mémoire beaucoup plus faibles. Donc ici encore, choisir une caméra ayant pour particularité des rafales d'images fixes de meilleure qualité pourrait constituer une option plus intéressante que la combinaison généraliste images fixes / vidéo.
8) LA CARTE MÉMOIRE (SD)
Nous avons déjà vu comment certains paramètres risquent de remplir la carte SD de votre caméra plus ou moins rapidement. Vous pourriez donc en déduire qu'il est logique d'acheter la carte SD ayant la capacité la plus grande possible (capacité de 2, 4, 6 … 128 Go). Vous devez toutefois vérifier auprès du fabricant de la caméra quelle est la capacité maximale de la carte SD pour la caméra choisie. Cela est dû au fait que le système de fichiers intégré aux cartes SD diffère selon les différentes capacités et vous pouvez, par exemple, découvrir que vous êtes limité à 16 Go. Si vous prévoyez de faire beaucoup de vidéos, vous voudrez peut-être ainsi opter pour une caméra qui supporte des cartes SD de grande capacité. Vous devez également tenir compte de la Classede la carte SD. La classe fait référence à la vitesse d’écriture des images / vidéos vers et depuis la carte SD, 5 classes sont actuellement disponibles (2, 4, 6, 8, 10). Plus le nombre est élevé, plus la carte est rapide, mais plus son prix est généralement coûteux. Attention, choisir une classe SD trop basse est probablement une fausse économie car cela ralentira la vitesse de déclenchement et de récupération de votre caméra, ce qui peut totalement empêcher le fonctionnement de votre caméra. Ici aussi, les fabricants vous recommanderont quelle classe choisir.
9) L’ALIMENTATION
Les caméras de surveillance sont généralement alimentées par une série de piles AA, présentes dans le boîtier de la caméra. Cependant, certains modèles disposent d'une possibilité d’alimentation externe. Il peut s'agir d'une seule alimentation ou d'une combinaison entre courant continu (transformé à partir de l'alimentation réseau), batterie rechargeable externe de grande capacité (par ex. 12V au plomb ou au lithium) ou panneau solaire. Ces options d'alimentation externe, par rapport aux piles AA, ont pour effet d'augmenter considérablement la longévité de la caméra sur le terrain. Elles peuvent être particulièrement utiles en cas de forte utilisation du flash, surtout pour les vidéos. Mais ce qu’il y a de plus important pour la majorité des utilisateurs c’est le type de piles AA à utiliser, ou plus exactement la chimie des piles – ci-après « type » de pile. Les piles peuvent être répertoriées en rechargeables et non rechargeables (cellules primaires). Les piles rechargeables courantes comprennent le lithium-ion (Li-ion), l’hydrure métallique de nickel (NiMH) et le nickel-cadmium (NiCad). Les piles au lithium-ion ont tendance à avoir des applications spécifiques à la haute tension, tandis que le NiCad est une technologie maintenant largement disparue. Il reste donc le NiMH. Ces piles ont une capacité inférieure (équivalant à un temps de déploiement plus court) à celle des primaires, mais grâce à leur utilisation multiple, représentent une économie de coûts. Certains fabricants ne recommandent toutefois pas l'utilisation de rechargeables car celles-ci fonctionnent à une tension légèrement inférieure (1,2 V) aux primaires (1,5 V) et peuvent également être incapables de fournir un courant élevé. Ce qui peut entraîner une perte de puissance, par ex. un flash insuffisant. Mais il existe des piles NiMH de forte puissance, par exemple les Panasonic Enloop qui devraient être considérées comme une alternative économique aux piles primaires. Les piles primaires non rechargeables ont deux types communs, le lithium (lithium-disulfure de fer) et l’alcalin. Les piles au lithium peuvent fournir des courants plus élevés et possèdent une plus grande capacité et donc une plus longue durée de vie que les alcalines, mais sont considérablement plus chères. Ainsi, le choix se résume, comme toujours, à l'utilisation, avec des déploiements plus courts et/ou des scénarios de jour favorisant les primaires alcalines ou les rechargeables NiMH, ou à des déploiements plus longs et/ou un usage intensif du flash la nuit favorisant les primaires lithium ou NiMH de forte puissance.
10) AUTRES OPTIONS
Accès à distance aux photos / vidéos
Une option de plus en plus courante sur une caméra consiste à présent à disposer d'un modem de téléphone mobile intégré (3G, 4G, Cellulaire) ou d'un émetteur-récepteur WiFi et ce, afin que la caméra puisse être accessible à distance. Cette fonctionnalité permet le téléchargement à distance d’images / vidéos ; très utile si la caméra se trouve dans un lieu particulièrement inaccessible ou dangereux, ou dans des endroits où le passage de d’une personne pour vérifier les caméras constitue un grand risque de perturbation écologique. Cependant, l'accès à distance a un coût tant financier que pratique, car la transmission d'images épuise rapidement les batteries.
Mode Timelapse
Cette fonctionnalité est à considérer, tout du moins parce qu’elle très intéressante à tester. En mode timelapse, une caméra est paramétrée pour capturer une image à intervalles réguliers - disons une par minute - et non pas seulement lorsqu'un mouvement est détecté (certains modèles peuvent faire les deux en même temps). La séquence d'images peut ensuite être assemblée dans un film, accélérant efficacement la séquence d'événements enregistrés (une image par minute, lue aux 25 images par seconde standard des films, équivaut à une augmentation de 1500 fois de la vitesse). C'est la technique utilisée pour enregistrer les plantes en train de pousser. Le mode timelapse est très utile pour détecter des animaux à corps froid qui ne déclenchent pas de PIR, ou même pour capturer des images d'animaux à corps chaud qui se déplacent trop lentement ou sont trop loin pour le déclencher.
Programmation
La programmation est le terme reconnu pour configurer des périodes de marche-arrêt. C’est un bon moyen d’économiser votre alimentation et de diminuer le nombre d’images / vidéos non désirées, lesquelles utiliseraient toute votre alimentation et rempliraient vos cartes SD. Si par exemple vous êtes uniquement intéressé par les animaux nocturnes, il suffit de planifier votre caméra pour une mise en marche de nuit uniquement.
Sécurité
Les pièges photographiques sont des équipements coûteux et il n’y a rien de pire que de retourner sur un site, anticipant avec enthousiasme les photos incroyables que vous êtes censé avoir prises, pour finalement constater que votre piège photo a été volé. Bien que la première consigne de sécurité devrait toujours être d'installer votre piège dans un endroit caché en utilisant autant de camouflage que possible, un peu d’équipement de sécurité supplémentaire est utile. De nombreux pièges photos sont équipés d'une ouverture à travers laquelle un câble antivol Python peut être inséré (pour une fixation à un arbre). Des « cages » existent également. Parfois appelées « cages à ours », l’intégralité du piège photo peut y être installée, avec une ouverture prédécoupée pour l'objectif, le PIR et le flash. Comme leur nom l’indique, elles aident à prévenir de dommages éventuels causés par la faune mais aussi contre le vol.
L’écran
La plupart des caméras possèdent un petit écran au moins, de la hauteur d'un doigt - tel celui d’une calculatrice de poche - qui est utilisé pour définir les nombreux paramètres mentionnés ci-dessus. Certaines sont toutefois également livrées avec un écran intégré sur lequel il est possible de visionner les images / vidéos enregistrées, et de voir également ce que la caméra capte en direct - un outil très utile pour positionner la caméra et réduire ainsi les nombreux essais et erreurs.
Essai
Toujours afin d’ajuster la caméra, une fonction essai fait généralement clignoter une lumière à l'avant de la caméra, lorsque son PIR est déclenché. En déplaçant une main ou un pied, devant la caméra, l’utilisateur peut la tester pour voir si un animal se déplaçant dans la partie souhaitée du champ visuel de la caméra déclenchera le PIR et prendra donc une photo. Les tests de fonctionnement sont excellents pour éliminer les angles morts de la zone de détection du PIR, là où la caméra peut voir quelque chose mais le PIR, lui, ne peut pas déclencher d’image. Un simple repositionnement de la caméra - parfois juste l'incliner un peu - peut garantir une meilleure réussite.
Vitesse d’obturation
Les habitués de la photographie classique sauront que si vous voulez prendre une photo d'un objet en mouvement rapide, vous avez besoin d'une vitesse d'obturation rapide - c'est-à-dire qu'une image fixe est capturée sur une courte période de temps pendant laquelle le sujet a peu de chance de bouger et de provoquer une image floue. Cependant, les vitesses d'obturation rapides permettent à moins de lumière de pénétrer dans la caméra. Il peut donc en résulter des images plus sombres. Ces standards s'appliquent de la même manière aux caméras de surveillance, mais il est bien d'avoir la possibilité de régler la vitesse d'obturation, même s’il s’agit d’un niveau de réglage basique, comme tout simplement rapide, moyen ou lent. Il est possible que vous souhaitiez juste obtenir des photos d'oiseaux et qu’une image un peu sombre ne vous dérange pas plus que ça. En effet, certaines caméras de qualité professionnelle donnent à l'utilisateur beaucoup plus de contrôle sur les fonctionnalités basiques, telle la vitesse d'obturation, et cela peut valoir la peine d'y jeter un œil.
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